• De son joyeux violon il joua

    Son air le plus mélodieux ;

    Petit homme qui chante non pas comme un dieu

    Mais tel le soleil dans tout son éclat,

     

    Il marcha dans ce doux tapis d'herbe,

    Où de petits lutins

    Sont bien mutins...,

    Dans ce rayon lumineux et superbe.

     

    Il foule, en ce temps printanier,

    La douceur de l'air.

    Et, sous un tamarinier,

    Assis, les paupières closes, il espère...

     

    Et il voit ces papillons

    Volant, cherchant, tourbillonnant sur eux-mêmes,

    Il dessine de son regard leurs danses suprêmes,

    Et y lit, accueille leurs tendres petits carillons...

     

    Il signe de sa main des arabesques,

    En esquisse une multitude de fresques...

    S'incline comme pour en cueillir,

    Ferme les yeux et soupire...

     

    Il s'imagine un rêve

    Où le bonheur se soulève,

    Où les personnes imaginaires

    Ne sont pas qu'éphémères...

     

    Ainsi émerveillé il est,

    Il est ébloui par la beauté

    Et par cette majesté,

    Il sera pour toujours un enfant guilleret...

     

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  • Petit ange qui dort doucement

    Dans son lit de roses parfumées,

    Le visage sublimé,

    Les mains accueillants joliment...

     

    De ce cœur bordé de dentelles

    Éclairant aux chandelles.

    Il écoute ce doux silence,

    Attentif à l'insouciance

     

    Où la vie lui chante l'amour,

    Ce brin de velours...

    Une libellule vient et demeurent

    Sur ses délicates ailes, sur une de ses fleurs...

     

    Tendre pétale enchanteur

    Où réside un peu de bonheur...

    Puis s'effeuille, danse dans le vent,

    Rêve où tout apparait au Levant...

     

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  • Une goutte de miel sucrée

    Déposée à l'endroit ambré

    De mes lèvres,

    Mièvre...

     

    Quel subtil parfum divin

    Apportant une touche de satin...

    Une rivière doucereuse,

    Une pluie d'étoiles bien heureuse...

     

    Toi, petit lutin malin

    Qui, dans mon cœur mutin

    Traverse mes rêves et les pare

    En de merveilleux diamants si rares...

     

    Petite larme d'érable

    Qui me conte sa fable,

    Arôme gourmand de mon enfance,

    A chaque instant reste cette fragrance,

    S'extasie devant moi, mon regard d'espérance...

     

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