Nos rires, nos sourires sont bien loins...

Ils sont tout là-haut,

Vers ce ciel bleu où est Merlin,

Notre enchanteur, cet homme qui opère la magie entre deux êtres...

Ce monde où l'amour est universel,

Où tout est possible encore...

Ces merveilleuses danses qui excellent...

Où l'espoir vit tout autour...

Je lève mon visage et je te vois,

Tu es là, en moi, tu vis

Tu palpites, tu vibres, mon amour accroît...

Je t'aime bien au-delà des mots,

C'est unique... c'est sincère... J'en rougis...

Je rêve de tes caresses...

Ton regard parcourant le mien

Par amour encore... si fragile lien...

Laisse...

Touche-moi encore...

Déshabille-moi de tes beaux yeux bleus...

Je te dévore discrètement... à tort ?

C'est vertigineux...

L'audace de venir vers toi me retient...

Mon cœur, déchiré, n'est plus rien...

Il aime encore et toujours...

Il bat pour toi, il est éternel je le sais, 

cet amour-là...

Retiens-moi ! je vais tomber...

Mes larmes coulent déjà le long de mon cœur,

La douleur est immense...

Immense comme, là, ce jour

Où tu m'as dit que plus rien ne danse...

Aucun échos,

Aucun soupirs,

Je suis là, comme évanouie sous les flots...

Devant mon regard ivre... Ivre de désirs...

Désirs de liberté, d'ivresse, de vivre !

Tel un orage qui se déchaine

Et se délivre...

En haine...

Papillons aux milles couleurs infinies,

Dorées, argentées, vermeils...

Toute l'harmonie se dessinant vers le ciel,

Volent à moi et sur ma peau se confond...

Un lit de pétales

Aux fleurs captivantes s'étalent

Un tapis de velours...

Le Rayon de lumière fait son pourtour...

L'image se reflétant à la silhouette d'ombre...

J'en fais mon emblème...

Tout au bout de la lune

Je vois...

Tout au bout de la mélodie,

Je siffle et je chante...

Tout au bout du ciel

Je m'émerveille...

Tout au bout de l'éternel,

Le soleil...

Et, soudain, vient l'espoir,

L'espoir de l'amour...

Au son du saxophone

Mon cœur et mon corps dansent et se donnent,

Vibrent, se tendent vers la lumière,

Accélère...

Du bout des doigts je touche,

Du regard je m'effarouche...

Quelques mots,

Et j'invente nos rimes...

Du bout de mes ailes, mademoiselle

Je vole dans les airs,

Je tâtonne le bonheur qui ruisselle,

Ah, mais quelle affaire !

Tu sais, ce petit bout du chemin

Que tu m'as montré,

En un tournemain,

Je me tais...

Et savoure le silence qui m'attend...

Je le déguste...

Lentement...

Une lune, une étoile,

Je glisse dans ce monde lisse

Où se voilent 

les ombres, j'esquisse...

De la pointe du pied, je dessine.

Je dessine l'Univers

Où s'allument les couleurs de mon cœur, imagine...

Je vois les lignes de l'horizon, j'aperçois mon père...

Le cœur de ma grand-mère si grand...

J'y déverse mon amour...

Ce coin de lumières tel un artisan...

Ciel de velours, le ciel et ses atours

Tu es lisse et sauvage,

Aussi jaune que la chaleur qui m'entoure,

Ton halôt transparent, un effleurage...

Une pointe d'exclamation tout autour...

Envole-toi vers la liberté...

Touche cette odeur,

Murmure l'intensité,

Savoure le cœur de la fleur...

Douce fleur de velours,

Au soleil se couche le lotus,

S'émerveillant la majestuosité du jour.

Petite flamme du bonheur...

Elle s'éveille doucement,

Danse devant mes yeux sa pluie,

Une corolle de pétales, sensuellement...

Mon jardin secret, l'ultime vie...